Il y avait déjà des blogs mode et beauté, des blogs pour le Webmarketing et la pêche à la mouche, des blogs pour tous les besoins et tous les goûts. Mais le "booster" pour bloguer, entreprendre, ou juste se lever le matin, le carburant nécessaire à la Vie, l'énergie primaire que réclame notre être, en cette ère "optimismophobe" où les nouvelles flippantes se propagent plus vite que la lumière… c'est la joie ! Entre dans ce blog et prends ta dose de joie quotidienne, dans des chroniques concoctées par une meuf qui, sans prétendre au titre honorifique d'experte en joie, fait métier d'en donner aux autres, sur le Net et sur scène. Ensuite, colporte partout cette joie, montre à la terre entière que la Joie, c'est la grosse tendance d'aujourd'hui et de demain !
Bonjour les téméraires partisans du cap de l’optimisme ! Mais bon, si vous n’étiez pas des confiants en la vie têtus et obstinés, vous ne suivriez pas ce blog…
Oui, je dis téméraires, parce qu’avec ce qu’on vient encore de se prendre sur la tête, avec les annonces d’Emmanuel 1er hier soir… mais nous n’allons pas nous laisser abattre! Nous aussi, nous allons riposter par un grand coup d’humour ! Et quitte à nous départir de cette élégante réserve qui caractérise nos publications ici, on y va fort aujourd’hui !
Voici la vidéo d’un boulanger qui respecte strictement les mesures sanitaires :
Un reportage signé Zéro Patron… D’ailleurs, si vous pouviez vous abonner à notre chaîne pour nous soutenir, ça serait pas de refus, surtout par les temps de pain dur qui courent ! merci 🙂
Haut-les-coeurs et haut les… non, je vous dis pas, vous verrez la vidéo.
Martine Plaucheur, Influenceuse de Joie, en réponse au couvre-feu ordonné par le Président de la République française, le 14 octobre 2020
Je vous invite à être l’oiseau qui plane librement dans le ciel…
déclenchant ainsi la méfiance de ses comparses enfermés dans leur cage, et à l’assumer totalement, dans une joie de vivre pleinement déployée qui emporte tout dans son sillage !
Et puis, il suffit souvent qu’un premier oiseau donne l’exemple, pour que les autres, voyant que c’est possible, et que même c’est bien ! de sortir de la prison, s’élancent à leur tour…
Le dessin est de l’ami Claude Pelet (dont vous pouvez retrouver les merveilleux dessins sur Facebook), “artiste libre”, comme il se définit lui-même. Des bises qui volent jusqu’à vous !
ALERTE : « Nouveau décret pris par le 1er ministre en France dans le cadre du plan d’urgence sanitaire : A compter du 7 octobre 2020, le port du casque rose et d’un préservatif sur le visage deviennent obligatoires dans les lieux publics ».
… dit comme ça, ça vous semble débile ? C’est pourtant le type d’ordres imbéciles et liberticides qu’on nous donne chaque jour, sans aucun fondement scientifique. Et à quoi on consent majoritairement.
*Ceci est un constat, provocateur, mais sans jugement : fidèle à mon rôle d’influenceuse de joie, je tente de secouer les esprits avec humour et bienveillance, et en m’incluant moi-même dans les aberrations que j’observe.
Du plus loin que nous pouvons l’observer, la Terre devient un point bleu pâle…
Un point bleu pâle : c’est au génial astronome, poète du cosmos Carl Sagan, que revient la paternité de cette appellation. Elle nous renvoie à une vertigineuse humilité, mêlée à une incommensurable magie…
Voilà, vous le voyez, ce point infime que devient notre demeure terrestre, tel que l’a photographié la sonde Voyager en 1990 ? Un grain de poussière céruléen en suspension dans l’infini…
Le regarder, ou y songer ne serait-ce qu’une seconde, devrait nous ramener immédiatement à l’essentiel. Qui est de prendre soin les uns des autres. Et pourtant…
Je me tais. Et vous laisse écouter, comme un secret consolateur qu’une étoile vient nous murmurer à l’oreille, les mots de Carl Sagan :
« Il n’y a peut être pas de meilleure démonstration de la folie des idées humaines que cette lointaine image de notre monde minuscule.
Pour moi, cela souligne notre responsabilité de cohabiter plus fraternellement les uns avec les autres, et de préserver et chérir, ce point bleu pâle, la seule maison que nous ayons jamais connue ».
Déménagement bientôt. Marseille toujours, mais loin du centre ville : le temps d’une vie plus au calme est venu.
Ranger, trier, choisir ce que l’on gardera et ce dont on se délestera en partant. Ca remue les souvenirs dans des effluves de poussière et de mélancolie, heureusement adoucie par le constat (plutôt satisfait) du parcours accompli jusqu’ici.
Hier, j’ai retrouvé les textes du Blog de Plauch, que j’ai tenu avec assiduité sur la toile de 2005 à 2009. Le site hébergeur a disparu. Je n’ai plus que ces impressions papier que j’avais pris soin de tirer, comme trace de mes pensées, de mes sentiments, de mon existence d’alors. Voici un passage du dernier texte que j’y ai publié, le 29 décembre 2009 :
« Je traîne encore quelques vieux schémas, de vieilles croyances, d’anciens réflexes qui, même si je les ai démystifiés et dégonflés, continuent à me coller aux basques, m’empêchent d’avancer aussi vite et libre de mes mouvements que je le voudrais… Lâcher prise, laisser aller sans se raccrocher à rien, rien de ce qu’on nous a appris ou qu’on s’est soi-même imposé pour tenir le coup, reste sans aucun doute l’étape la plus difficile à franchir dans mon périple. Mais ce qui compte, c’est que l’horizon continue à s’ouvrir devant moi, un peu plus, à chacun de mes pas. Ce qui compte, c’est que mon appétit de vivre n’est pas rassasié, ma faim de beauté pas comblée, ma soif d’amour pas étanchée. Voilà, je publie ce post et je reprends la route. Quelque part, je le sais, m’y attend cette « perle rare » dont parle Kérouac, et qu’il a cherchée à travers tous les Etats-Unis. Moi aussi, malgré les déceptions déjà subies et qui me guettent encore, je demeure une incorrigible rêveuse. PS: si d’aventure vous croisez une femme aux traits reflétant un vécu, tout un passé, mais gardant quelque chose de l’insouciance rieuse de l’enfance, si son air solitaire, farouche, un peu rebelle, vous fait penser au 1er vers de « ma bohême » de Rimbaud : « Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées », il est possible que ce soit Plauch ».
11 ans plus tard, je crois toujours à la Perle rare et je n’ai pas recousu mes poches. Tout va bien 🙂
Ce matin, malgré sa toux persistante, notre Président est venu, avec un dévouement exemplaire à son sacerdoce de chef d’Etat, est venu donc, prononcer un vibrant (et expectorant) plaidoyer en faveur de « l’égalité des chances » en Auvergne.
On notera le regard… fasciné, des jeunes qui assistent à ce magnifique moment de « pédagogie inversée » : les gestes barrières qui nous sont rabâchés sans relâche depuis 7 mois ne sont respectés. Et, crachotement et coup de théâtre finals ! le président arrache son masque, en prononçant cette phrase que le peuple masqué de France appréciera à sa juste valeur : « Je m’étouffe avec ça »… !
Nous mettrons sur le compte de la fièvre ce moment de défaillance de notre grand chef. Cela dit, nous ne pouvons nous empêcher d’être inquiets : cette mauvaise toux pourrait bien être symptomatique du terrible virus contre lequel la France mène sa sainte croisade hygiéniste. Prions, prions pour que notre Sauveur suprême n’en soit pas atteint ! Nous attendons maintenant, dans un mélange d’angoisse et d’espoir, les résultats de son test…
Avec Zéro Patron, le label indépendant qu’on a créé avec David Zaw, on a pris le parti d’en rire. Et s’il est des esprits guindés dans le costume du « sérieux » pour ne pas comprendre ce choix, voilà un « plaidoyer pour le rire », que j’ai écrit tantôt :
« La subversion par le rire est nécessaire, parce que là où la lutte obstinée s’épuise et n’obtient rien, le rire réussit à dissoudre les pires résistances, à amollir les pires dictatures (sur ce sujet, je recommande vivement le formidable documentaire « la comédie aux 4 coins du monde », de Larry Charles). La subversion par le rire est la seule qui vaille, parce que, aux critiques virulentes et revanchardes, aux leçons de morale assénées d’un ton supérieur, je préfère la mise en lumière par la finesse, la fantaisie, et la noblesse d’un éclat de rire : il y a de la noblesse chez celui qui oublie ses propres soucis et souffrances, pour te faire oublier les tiens dans le rire, l’espace d’un moment salvateur et précieux. Enfin, la subversion par le rire est la plus « adéquate » avec notre condition humaine, parce que, quand on voit mourir un être cher, on éprouve dans sa chair la fragilité précieuse et fugace de la vie, et on voit bien qu’au fond, rien de tout cela n’est sérieux, n’est-ce-pas ? Alors, je choisis la légèreté. L’élégance, la grâce et la force de la légèreté. Alors, je prends le parti d’en rire. Le parti joyeux, bienfaisant, rassembleur et lumineux d’en rire. »
Martine Plaucheur, auteure comédienne, influenceuse de joie, membre fondatrice (avec son compère David Zaw) de Zéro Patron, les productions qui ont pas peur d’être cons.
Lettre ouverte à nos élus (tous échelons et tous bords politiques confondus)
« Chers élus, responsables politiques, décideurs à tous les échelons de l’autorité exécutive, L’abondance des mesures sanitaires actuelles que vous prenez pour nous protéger, et la mobilisation des forces de police pour veiller à leur application, montre à quel point notre santé vous tient à cœur. Je dirais même qu’à ce stade, cela devient de la sollicitude. Chaque citoyen doit vous en être reconnaissant. Toutefois, je regrette que vous n’alliez pas assez loin dans cette grande cause d’utilité et de salubrité publiques. C’est pourquoi je soumets cette proposition de loi à votre étude : Étant donné que c’est lors de la mastication que le risque de jet de postillons est le plus grand, il convient d’instaurer en urgence le port du masque obligatoire pendant que nous mangeons au restaurant. J’attire également votre attention sur la nécessité d’une autre mesure, de grande ampleur celle-ci : Au vu du très grand nombre de virus et bactéries que nous croisons et respirons à chaque instant, il convient d’imposer le port obligatoire et permanent d’une combinaison spatiale (ou d’un scaphandre, je vous laisse voir cela avec vos éminents conseillers scientifiques). En veillant à laisser les ouvertures nécessaires à l’accomplissement de nos besoins vitaux (ingestion des aliments et des boissons, coït, éviction des déchets naturels). Il s’agit d’un vaste chantier. Mais je ne doute pas que, dans la belle union nationale dont vous faites montre en ce moment, vous saurez le mener à son terme. Veuillez agréer, Mesdames et Messieurs les chefs de la nation, mes salutations respectueuses».
Martine Plaucheur, auteure, comédienne, et bonne citoyenne.