Alors on chante !

Ne laissons à personne le droit de nous faire chanter : chantons nous-mêmes, en suivant notre gamme, et en jouant notre partition.

Certains ont vocation d’emmerder le monde. D’autres de lui offrir des chansons.

Chacun choisit sa voie (voix). Et la petite musique, discordante ou douce, qu’il laissera de son bref passage terrestre. Le reste n’est que blablaland.

Publicité

La Peur est enfant d’Ignorance

Ca fait maintenant bien plus d’un an

Qu’on nous balade et qu’on nous fait peur

Je sais pas pour vous moi en tout cas

J’en ai assez de subir la terreur

Y’a aussi la liste d’interdits

Qu’ils nous rallongent un peu plus chaque jour

La science n’a pas sa place ici

Fric et pouvoir pèsent beaucoup plus lourd

Refrain

Guérir nos peurs !

Guérir nos peurs !

La Peur est enfant d’Ignorance

Retrouvons vite notre intelligence

Si tu écoutes les infos

Tu vas vite euthanasier ton cerveau

Si tu ne penses pas si tu ne penses pas par toi-même

Alors c’est toi oui c’est toi qui poses tes chaînes !

Sous couvert de danger sanitaire

On nous menace on nous dit de nous taire

On a bien compris l’escroquerie

Ca marche plus maintenant c’est fini !

Ca leur suffit pas de nous masquer

Voilà qu’ maint’nant ils veulent nous piquer !

Nous tracer nous tester nous pucer

Mais bien plus forte est notre humanité !

Reprise refrain

Nothing compares to foot

Un soir de désoeuvrement, pendant une finale de mondial, j’ai détourné ce tube de Sinead O’Connor (créé par Prince).

On aura compris que le foot me laisse indifférente. Mais voir les gradins du stade Vélodrome vides depuis des mois, moi qui ai grandi au son des clameurs ferventes des supporters de l’OM, ça « fend le coeur », comme on dit chez moi.

La vie ne m’apprend rien…

… mais les hommes libres comme Balavoine, et l’interprétation de cette chanson un soir, pendant laquelle j’ai entendu ma voix pour la 1ère fois, m’ont beaucoup appris.

Et je continue, encore et toujours, à apprendre. Parfois pour redécouvrir la fraîcheur de certaines évidences depuis toujours sues. Mais oubliées avec les fausses leçons des moralisateurs.