Il y avait déjà des blogs mode et beauté, des blogs pour le Webmarketing et la pêche à la mouche, des blogs pour tous les besoins et tous les goûts. Mais le "booster" pour bloguer, entreprendre, ou juste se lever le matin, le carburant nécessaire à la Vie, l'énergie primaire que réclame notre être, en cette ère "optimismophobe" où les nouvelles flippantes se propagent plus vite que la lumière… c'est la joie ! Entre dans ce blog et prends ta dose de joie quotidienne, dans des chroniques concoctées par une meuf qui, sans prétendre au titre honorifique d'experte en joie, fait métier d'en donner aux autres, sur le Net et sur scène. Ensuite, colporte partout cette joie, montre à la terre entière que la Joie, c'est la grosse tendance d'aujourd'hui et de demain !
Les Français sont taquins. Ils se gaussent de leur Ministre de l’Economie, car celui-ci a publié un roman, où l’héroïne connaît le miracle d’une « dilatation comme jamais » (sic), au niveau d’une partie très intime de son anatomie. Je prétends, moi, que cet homme est un héros, pour avoir enfin osé dire la vérité : nous nous faisons allègrement entuber par nos dirigeants. Bravo Bruno ! Avec votre coup d’éclat dilatateur, vous venez d’entrer, à la fois par la porte étroite et par la grande, dans les anNales de l’histoire !
*C’est moi qui souligne le 2ème « n », de peur qu’une malheureuse coquille ne sème une malséante ambiguïté sur mon éloge sincère.
Si tu ne vas pas à l’arnaqueur, l’arnaqueur viendra en toi… c’est la morale de la petite mésaventure que je m’en vais vous conter. Et qui – cessons tout de suite un insoutenable suspense – s’est bien terminée.
Je vous la partage car, on a beau éviter soigneusement de ne pas tenter les diables-escrocs, les arnaques qui pullulent en ce moment sont à la fois si vicieuses et bien ficelées, que même les plus malins d’entre nous peuvent s’y faire prendre…
Tout commence par une prise de contact par mail : une entreprise souhaite faire appel à mes services d’écrivain public, et me demande un devis. Vérification immédiate sur Internet : l’entreprise existe, elle a un numéro de siret, une domiciliation. J’ai même un contact précis, avec un nom, un numéro de téléphone. Et une commande avec un cahier des charges en bonne et due forme. Jusque-là, aucune raison de me méfier.
Marché conclu. Avant de commencer le boulot, je demande, comme à ma prudente habitude, le versement d’un acompte. Client OK, échange de mails pros et courtois: jusque-là, toujours aucune raison de me méfier.
Le lendemain, message du client inquiet et désolé : son comptable a confondu les RIB. Et m’a viré 1550€, au lieu des 50 attendus. Qu’il se rassure : je suis une personne honnête, et j’effectuerai le remboursement sitôt l’argent crédité. L’erreur est humaine : je ne me méfie toujours pas.
Trois jours plus tard, les 1550€ arrivent sur mon compte. Entre-temps, échanges réguliers avec le client, de plus en plus anxieux et pressé de récupérer cette somme qui lui fait défaut… Par chance, les délais pour les opérations de virement, et les vérifications de ma banque, ont stoppé l’escroquerie en cours : le faux commanditaire (dont je suppose qu’il a « piqué » l’identité d’une vraie entreprise) avait crédité mon compte avec un chèque frauduleux. Lequel a été presque immédiatement rejeté. Sans quoi, j’étais refaite de 1550€.
Si la même mésaventure vous arrive, sachez qu’un élément doit vous alerter: l’arnaqueur ne peut pas vous faire un virement direct. La somme apparaîtra donc sous la forme d’un dépôt de chèque. C’est précisé dans le détail de vos opérations. Et c’est là que j’aurais dû subodorer l’embrouille.
A l’instar du corbeau de la fable, on ne m’y prendra plus. Et fort heureusement pour moi, je le jure, alors qu’il n’est pas trop tard.
Pour finir, je voudrais ajouter une réflexion personnelle. De telles pratiques sont d’autant plus dommageables et, disons le tout net, dégueulasses, qu’elles sont en train de détruire les rapports de confiance sur lesquels nous, humains, avons besoin de baser nos échanges, y compris commerciaux. Surtout, comment pouvoir continuer à travailler décemment, avec la crainte de ne pas être justement rétribué, ou pire, d’être volé ? Si les escrocs de bas étage continuent à nous priver de nos moyens de subsistance, c’est la fin des « petits » indépendants qui est annoncée.
En quittant mon boulot de cadre dans la fonction publique, voilà 10 ans (quelle délivrance à aucun moment regrettée !) j’ai quitté le mode de vie qui allait avec.
Je consommais, je CONsommais, pour me payer des futilités qui ne me servaient à rien. Ou plutôt si, à une chose : compenser par de faux plaisirs un travail que je détestais, parce que ce n’était pas moi, cette « fonctionnaire chargée de mission ».
Et puis, je donnais le change à la « société » en participant à ses activités. En plus d’un statut professionnel et d’une fiche de paye, ça fait de vous une personne intégrée.
Tout ce cirque m’emmerdait. Mais profondément, prodigieusement!
J’y ai mis un terme pour entrer dignement et joyeusement dans la quarantaine.
J’ai adopté un mode de vie le plus simple possible, je veux dire, le plus affranchi possible des apparences, des obligations, des trompe-couillons qui nous détournent de l’essentiel : exprimer et offrir le meilleur de nous-mêmes.
Et rire et aimer.
C’est tout.
(Photo-éloge d’une magnifique coupe naturelle, car je ne vais plus jamais chez le coiffeur. Tout en comprenant parfaitement que d’autres y aillent, et c’est heureux pour la profession. Mes choix sont dénués de tout prosélytisme, et chaque être est libre des siens).
Penser par soi-même, en se référant à nos lectures, notre savoir théorique et empirique, les réflexions engrangées au fil de notre vécu, notre bon sens (sans pour autant nous exonérer de la complexité du réel, au contraire)… quelle drôle d’idée ! Non, il nous faut écouter et suivre nos maîtres à penser, et notamment, ces guides d’une espèce nouvelle, dotés d’une intelligence particulièrement profonde, subtile, originale…
Et ne nous avisons surtout pas de chercher à comprendre : nos esprits grossiers et limités ne sont pas équipés pour se hausser à un tel niveau de génie.
La technologie, c’est comme le cholestérol – du moins, ce qu’on nous a raconté sur le sujet, car allez savoir pourquoi, je me méfie maintenant des « vérités » scientifiques : il y a la bonne et la mauvaise.
La bonne technologie t’offre la possibilité, par exemple, de communiquer via ce blog, de confronter et enrichir ta vision avec celle des autres, d’aller chercher toi-même tes sources d’informations, parmi celles que tu juges les plus indépendantes et fiables… La mauvaise oeuvre au service d’une volonté de contrôle total, et totalitaire, sur tous les êtres. Elle nous fait croire qu’elle nous simplifie la vie pour nous en déposséder, et nous asservir intégralement : c’est à ce signe caractéristique qu’on la reconnait.
Mon frère humain, de grâce, déQRcode-toi avant qu’il soit trop tard !
Nous vivons une époque si stupéfiante de bêtise qu’il convient d’en garder les traces. Et d’en consigner soigneusement les plus belles perles.
Sans ce travail de greffiers de l’Absurde, de Saint-Simon de la Cour élyséenne, les historiens et les générations futures croiront que des événements si monstrueusement grotesques sont le fruit de mauvais canulars. Et ne se sont jamais produits.
Certes, les présentes chroniques relèvent du genre satirique, et retranscrivent la réalité avec une liberté sarcastique exagérant les faits. Mais si peu… le fond des choses, l’esprit de l’époque et de ses principaux acteurs y sont fidèlement représentés. Et c’est là l’essentiel.
En outre, le choix de la parodie permet de passer les fourches caudines de la censure, implacable en cet an de (dis)grâce 2022.
« Nous n’avons pas peur de Poutine ! S’il le faut, nous partirons nous battre armés de notre courage, de nos cols roulés, et de nos étendoirs ! » (un membre du gouvernement)
-Douce Arielle, je vais accomplir un grand sacrifice !
-Mon Dieu ! Quoi Bernard-Henri?
-Je vais troquer ma chemise blanche contre un col roulé !
-Vous êtes merveilleux Bernard-Henri !
-Sortez-moi mon costume Saint-Laurent, je pars guerroyer ! (scène de vie chez le philosophe français le plus populaire)
« Si un seul d’entre vous ose me désobéir, je dissous l’Assemblée, tous les députés, le Palais Bourbon, l’Elysée, la France entière ! et à la fin, je me dissous moi-même !!… » (Manu de Funès dans La folie des grandeurs, le remake)
Une fois de plus, Kim, notre influenceuse visionnaire, nous aide à y voir clair dans le brouillard de l’actualité. Une femme authentique et sans fard… enfin, façon de parler.
Le déboulonnage des statues est devenu un tel phénomène, qu’il manquait un ouvrage pour accompagner ce nouveau tourisme militant. Et documenter le dégagisme qui fleurit dans nos villes.
Voici donc le Guide des statues déboulonnables en France. Un manuel qui a pour but d’identifier les statues menacées, afin de faciliter tout autant leur protection que leur déboulonnage éventuel, s’il s’avère légitime.
Guide des statues déboulonnables en France, de Martine Plaucheur
Qui veut faire l’ange, c’est bien connu, fait la bête. A trop vouloir se montrer vertueux et parfaits, soumis à un auto-contrôle permanent pour ne froisser personne, on finit par ne plus pouvoir rien dire ni rien écrire.
Comment un auteur, pardon, un.e auteur.trice, peut parvenir à déployer ses idées, son style, son imaginaire, en respectant scrupuleusement les règles de l’écriture et de la pensée inclusives ? C’est l’expérience littéraire-limite explorée dans cette petite vidéo.