Il y avait déjà des blogs mode et beauté, des blogs pour le Webmarketing et la pêche à la mouche, des blogs pour tous les besoins et tous les goûts. Mais le "booster" pour bloguer, entreprendre, ou juste se lever le matin, le carburant nécessaire à la Vie, l'énergie primaire que réclame notre être, en cette ère "optimismophobe" où les nouvelles flippantes se propagent plus vite que la lumière… c'est la joie ! Entre dans ce blog et prends ta dose de joie quotidienne, dans des chroniques concoctées par une meuf qui, sans prétendre au titre honorifique d'experte en joie, fait métier d'en donner aux autres, sur le Net et sur scène. Ensuite, colporte partout cette joie, montre à la terre entière que la Joie, c'est la grosse tendance d'aujourd'hui et de demain !
Le 7 mai fut la date historique de l’intronisation de la Présidente Reine d’Idioland.
Notre guide suprême nous a promis la « Renaissance », le renouveau d’un monde ouvert sur un horizon vierge, fondés sur les légitimes espérances que nous plaçons en la jeunesse de notre beau pays idiolandais… mais la fête du 7 mai n’a pas vraiment incarné cet élan neuf. Retour en images.
Une citoyenne et une influenceuse commentent l’actualité de ce mois de mai.
Après tout, elles ne sont pas moins légitimes que les journalistes qui (sauf exceptions) ont oublié le sens des mots « déontologie », « investigation », et « indépendance ».
Et puis, ça nous change de la propagande et du narratif officiels.
Chers artistes, représentants éminents de la culture française, soyez vigilants : des indignations trop ciblées pourraient vous faire taxer d’opportunistes. Alors que, bien entendu, cette basse intention ne vous a jamais frôlé l’esprit… ja-mais !
Ce sont peut-être nos bugs, tous ces loupés, ces imperfections, ces imprévus qui nous rendent si indécrottablement humains… qui nous sauveront de la robotisation cauchemardesque que nous promettent les transhumanistes.
Du mécanisme de la servitude volontaire décrit par La Boétie en 1574, à l’expérience sur l’obéissance conduite par Milgram en 1963, jusqu’à l’acceptation de montrer un pass pour s’asseoir dans un café en 2022, qu’est-ce qui manque à l’humanité pour arrêter d’aimer sa condition d’esclave, et accéder enfin à une autonomie digne d’Elle ?
Le courage de poser et d’assumer nos propres choix, de prendre notre destinée en mains ? Le cran et l’énergie de nous élancer vers un inconnu qui nous demande de tout repenser, réinventer et rebâtir?
En attendant, le tyran rit bien. Et ne s’en cache même plus.
Il suffirait pourtant d’un simple « stop » de notre part pour qu’il perde instantanément son pouvoir, son décorum, son costume d’apparat. A la place, on verrait un bouffon pathétique. Et on ne comprendrait plus comment ce minuscule personnage a réussi à nous faire si peur, ni même comment nous avons pu lui accorder autant d’importance.
L’humour, la dérision décapante, nous aident à acquérir cette lucidité libératrice.
Une fois par mois, les Passpass se retrouvent sur Zoom pour parler de leurs tracas petits ou grands du quotidien : les réunions de famille, le boulot, un pote qui sort de l’hosto…
Les Passpass, ce ne sont pas « les autres ».
Les Passpass, c’est vous, moi, saisis dans un instant de vie. Montrés avec nos faiblesses humaines trop humaines. Et parfois inhumaines.
Dérision bien ordonnée commence par soi-même : on peut rire de tout, à condition de savoir rire de soi. Honnêtement. Sans dissimuler nos petits secrets pas glorieux.
A condition aussi de porter un regard non condamnateur, voire tendre, sur les errements des humains très imparfaits que nous sommes.