Il y avait déjà des blogs mode et beauté, des blogs pour le Webmarketing et la pêche à la mouche, des blogs pour tous les besoins et tous les goûts. Mais le "booster" pour bloguer, entreprendre, ou juste se lever le matin, le carburant nécessaire à la Vie, l'énergie primaire que réclame notre être, en cette ère "optimismophobe" où les nouvelles flippantes se propagent plus vite que la lumière… c'est la joie ! Entre dans ce blog et prends ta dose de joie quotidienne, dans des chroniques concoctées par une meuf qui, sans prétendre au titre honorifique d'experte en joie, fait métier d'en donner aux autres, sur le Net et sur scène. Ensuite, colporte partout cette joie, montre à la terre entière que la Joie, c'est la grosse tendance d'aujourd'hui et de demain !
ou plutôt : en raison-même de cette période d’anti-joie, je vais propager encore et encore plus la joie.
Parce que sinon, ça voudrait dire que c’était du chiqué, une posture « pour me faire mousser », de prôner le rose avant qu’on tombe dans la sinistrose : la lumière ne s’éprouve et ne prend son éclat véritable qu’au contact de l’ombre.
Et aussi parce que, quand la propagande d’épouvante partout déployée nous dicte de capituler devant son drapeau noir, choisir la voie contraire, celle de l’envie de bonheur opiniâtre, devient un acte révolutionnaire. Peut-être, l’acte révolutionnaire ultime…
Je t’offre donc, en antidote puissant aux sombres ritournelles reprises en choeur par les médias, ma Bliss Playlist, plus réconfortante et sucrée que la plus merveilleuse des friandises.
Ces derniers jours, joie de constater qu’un groupe de nouveaux abonnés a débarqué sur enmodejoie.com !
Martine, votre hôte influenceuse de joie, est ravie de vous accueillir sur ce blog dédié à la joie !…
Et pour fêter votre arrivée, voici le « cocktail de joie » offert aux nouveaux venus, comme le traditionnel collier de fleurs des Polynésiens à leurs visiteurs.
Ce cocktail est hautement concentré en extraits de joie pure, shakés avec les composants suivants (ingrédients de base de ce blog) : vitamines D (pour Dérision) pour prévenir et lutter contre la sinistrose et ses effets nocifs sur notre santé mentale et physique, barres de rire énergétiques sous forme de chroniques, vidéos, chansons, actualité heureuse… et tout ce qui favorise la « poilade », ce baume bienfaisant immédiat, miraculeux et gratuit, éclats d’optimisme pour éclaircir le regard et rafraîchir l’esprit, afin de les rendre sensibles à la beauté de ce monde, et de les protéger du flot polluant de nouvelles catastrophistes que déversent en continu les médias… mise en garde : il ne s’agit pas d’un optimisme béat de synthèse, mais d’un optimisme réel, lucide, choisi en pleine connaissance de causes, qui fait le pari d’une humanité capable d’intelligence et de générosité, ayant compris que ce que nous voulons tous, au fond, c’est vivre heureux. Simplement vivre heureux…
Et maintenant, on crie tous ensemble « en mode joie ! », et… cul sec ! 🙂
Mon boulot d’influenceuse de joie, et la raison d’être de ce blog, c’est de vous donner de la joie…
Abandonner cette tâche dans les périodes difficiles serait non seulement un non-sens – c’est dans les ténèbres qu’on recherche le plus la lumière – mais montrerait qu’il ne s’agissait que de belles paroles. D’une baudruche artificiellement gonflée au « positivisme forcé », crevant au contact de la première difficulté… Et ça, j’affirme énergiquement qu’il n’en est pas question !
Mon parti-pris de joie est sincère, réel, et réaliste, non déconnecté des souffrances personnelles et collectives qu’entraînent les drames de la vie et du monde … mais j’ai le sentiment, je fais le pari et le choix, que la joie est notre nourriture première, le sel rose de l’existence, le carburant – 100% écolo – dans lequel nous puisons notre énergie, et notre envie de voir chaque matin une aube nouvelle.
Voici donc les bonnes nouvelles, et les raisons de manifester notre joie, que j’ai glanées ce 2 avril 2020, alors que le monde en pause laisse respirer la Terre.
Chute spectaculaire des émissions de CO2 depuis le mois de février
Les dauphins nagent dans les eaux limpides de Venise
On réentend le chant des oiseaux en pleine ville
Des espèces d’oiseaux comme le « gravelot à collier interrompu » peuvent de nouveau se reproduire
97 bébés tortues d’une espèce menacée d’extinction ont pu sortir de leurs oeufs, et rejoindre la mer sur une plage du Brésil
Les coeurs aussi se mettent à l’unisson, respirent avec la Terre, s’élargissent. L’écologie de l’entraide, de la coopération et de l’altruisme, fait un retour en force : a-t-on jamais vu déferler une telle vague de solidarité et d’amour à travers le monde ?
Puisse cette modeste contribution à la cause de la joie avoir un peu rehaussé la vôtre. Cela rehausserait en retour la mienne, dans un grand cercle vertueux, et salutaire, de joie.
On nous a tellement martelé qu’il faut souffrir pour créer, et en baver pour être un génie authentique !
On nous a tellement planté dans le crâne, comme le « drapeau noir » du spleen baudelairien, que la profondeur de pensée réside dans le drame. Que les pleurs du poète sont sacrés. Que, comme l’écrit Musset en trempant sa plume dans ses larmes, « les chants désespérés sont les chants les plus beaux ». Que la mélancolie, la désespérance, incarnent des sentiments nobles, tandis que le comique laisse éclater sa vulgarité dans les rires. Et puis les Romantiques nous ont appris que c’était « so cool », quand on était ado au 19ème siècle, de s’adonner au « vague des passions » avant même d’avoir vécu, et de choisir pour ses études la filière « suicide » !
Pourtant, il existe tant de contre-exemples de chef- d’oeuvres joyeux !
L’ouverture de la Flûte enchantée de Mozart, la Volière du Carnaval des animaux de Saint-Saëns, le fameux « Que ma joie demeure » de Bach, et tant d’allegros qui vous emportent l’âme dans un galop joyeux… Du côté des « classiques » de la littérature : les comédies d’Aristophane et les Satires de Juvénal, les farces du Moyen-Age, les pièces de Molière, Gargantua, Don Quichotte, Candide, Jacques le fataliste, Tartarin de Tarascon, Bouvard et Pécuchet, Zazie dans le métro… Freud et Bergson ont théorisé sur le rire, Jankélévitch a philosophé sur l’ironie, Dario Fo a brillamment exposé et défendu Le Gai Savoir de l’acteur… Notre oeil se délecte du jardin des Délices de Bosch, des portraits en fruits et légumes d’Arcimboldo, de la poésie absurde de Max Ernst, Magritte, Dali… Et j’écris ce paragraphe en laissant glisser mes mots sur la « basse continue » du Canon de Pachelbel, chef-d’oeuvre de légèreté, grâce et volupté…
Selon les esprits chagrins, la joie marquerait notre indifférence aux malheurs d’autrui…
L’esprit chagrin culpabilisateur : Quoi ? Tu t’autorises à être heureux, tu oses chanter et te montrer gai comme un pinson, avec tous les événements terribles qui se produisent dans le monde ?
Moi : Tu ne t’es jamais dit que c’était l’inverse ? Et que justement, puisque nous avons la chance extraordinaire et prodigieuse, en cet instant – car tout est si précaire ! – d’être épargnés par ces malheurs, c’est à nous, qui en avons encore l’énergie et la force, de préserver, porter, incarner la Joie, et montrer la voie de la félicité à nos frères humains ? « Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple ». Jacques Prévert.
et une foule d’autres prescriptions pour la Joie !
En voyant les mauvaises nouvelles se répandre ce matin comme une brume noire sur les réseaux sociaux, une pensée a surgi, fraîche, apaisante, rose : prendre le parti de la joie et contribuer à la propager de toutes les façons possibles (ce blog n’en est qu’une parmi une infinité d’autres) ne s’est jamais avéré si utile ni si précieux, n’a jamais autant fait sens.
S’en est suivi l’élan de trouver une bonne nouvelle à vous annoncer, vite, pour la brandir comme un étendard souriant, le refus de se rendre face à la désespérance dominante dont, à force de la râbacher et de la présenter comme inéluctable, nous devenons les tristes artisans.
Et vous savez quoi ? Des bonnes nouvelles, je n’ai eu qu’à me baisser pour en cueillir, il en fleurissait partout !…
Mais j’aurais aussi bien pu vous parler de cette espèce d’abeilles introuvable depuis 50 ans soudain réapparue dans la Drôme, de cet inventeur de 18 ans qui a créé un aimant à micro-plastiques pour nettoyer les océans, de Lassana Bathily, ce jeune héros qui, il y a 5 ans, a sauvé 10 personnes dans l’attentat terroriste de l’Hyper Casher, de cette famille australienne qui a sauvé 90 000 animaux des flammes, ou encore de ces buissons brûlés qui repoussent déjà sur le sol calciné…* En conclusion ? Regardons du côté du verre à moitié plein, et inspirons-nous en pour remplir l’autre moitié. Tchin la Vie ! Tchin la Joie ! Tchin Nous !…
Lifestyle c’est – si j’ai bien tout suivi – le nouveau mot pour tendance. Aujourd’hui, on le met à toutes les sauces : lifestyle mode, beauté, sexo, couples, conso, voyage… Et si la joie aussi était un lifestyle?
Parce qu’elle fait partie intégrante de nos vies. Mieux: parce que cette sensation morale, physique et vibratoire puissante, est l’un des principaux moteurs de notre énergie vitale. De notre envie d’entreprendre. De notre enthousiasme. De notre confiance.
Et puis, crois-en ma parole d’influenceuse de joie: la joie, c’est so tendance ! tu as tout intérêt à l’adopter comme lifestyle. Primo, parce que les effets bénéfiques des ocytocines sur la santé ne sont plus à démontrer. Deusio, parce que c’est d’une originalité folle, opter pour le rose quand la tonalité générale est au gris ! Sois la touche rose iconoclaste et trublionne, qui perturbe les défilés de la sinistrose fashion dominante !
Major Pinkie, l’héroïne de Warrior of Love (roman-photo collector disponible sur commande), pose sous la tour Eiffel