Journal de non-guerre de Major Pinkie – Déconfinement J-4 : les chèvres de l’hexagone

« Mes frères et sœurs de l’Army of Love, j’ai la désagréable impression de me réveiller après qu’on m’ait piégée, ligotée, et assommée avec mon propre casque rose…

J’ai bien senti, au fil des injonctions contradictoires d’un jour, voire d’une minute à l’autre, que ça collait pas, cette histoire sur le Covid qu’on voulait nous faire gober comme un mauvais médoc :

Va voter / confine-toi !
Mets pas le masque / ne sors pas sans masque !
C’est un virus sans danger / c’est un virus mortel !

Les « Injonctions contradictoires » ou paradoxales, théorisées dans les années 50 sous le nom de « double bind », sont une technique de manipulation bien connue, dont le but est de créer une contrainte insupportable face à laquelle l’individu n’est plus en capacité de penser ni d’agir.

Toute commandante en chef de l’Army of Love qu’elle est, Major Pinkie s’est faite avoir comme une bleue !
Il faut dire que l’Etat Major macronien a bien joué le coup, en actionnant les deux leviers qui marchent le mieux sur les humains trop humains que nous sommes : la peur et la culpabilité.
Peur de la mort.
Culpabilité de la contamination d’autrui.

Les 1ers jours qui ont suivi « la déclaration de guerre contre Covid 19 », la tension pré-apocalypse ambiante l’a rendue complètement con, votre Major!… Fallait me voir faire les cent pas dans mes bottes-cuissardes, perdue dans de valses-hésitations où s’emmêlaient une foule de questions de la plus grande profondeur philosophique :
les mains, je les lave avant ou après avoir enlevé mon casque ? Mes courses, c’est pas prudent de les toucher, mais faut bien que je les range ? On n’attrape pas le virus à 1m de distance… aaah non, faut 4m ?…
Les psys appellent cet état où t’as pas plus d’énergie ni de jugeote qu’un troufion inexpérimenté et désarmé : « l’état de sidération ».

Et puis, les aberrations qu’on nous assénait sont devenues tellement énormes – ce fut là l’erreur stratégique de l’armée macronienne – que ça m’a alertée. C’est lorsque j’ai entendu cette « recommandation » d’une absurdité et d’un cynisme sans nom : « Ne vous soignez pas, appelez-nous quand vous allez mourir », que j’ai récupéré ma lucidité. Et une saine colère.

La confirmation qu’on nous enfumait comme un renard confiné dans son terrier m’a sauté aux yeux comme le rose de mon teeshirt, quand j’ai observé, d’un côté, l’incompréhensible obstination du gouvernement à ne pas autoriser un médicament dont on savait qu’il marchait, de l’autre, le décompte quotidien des morts martelé par les médias.
Une comptabilité macabre balancée sans nuances ni explications (les facteurs de co-morbidité, l’absence de traitement au démarrage de la maladie) afin de maintenir un haut niveau de peur… quelle autre raison sinon, de dévoyer à ce point le métier d’informer ?

L’entreprise de terreur continue, avec un 1er ministre qui brandit maintenant la menace d’une « 2ème vague » encore plus redoutable, ne reposant sur aucun fait scientifique. Là encore, le but est de nous maintenir dociles par la frousse, sinon, pourquoi ne pas simplement recommander la vigilance, et nous garantir que la veille sanitaire fera son job d’alerte en cas de redémarrage des contaminations ?

Tous ces choix contraires à l’intelligence la plus élémentaire et au souci de protéger nos vies ont été faits sciemment, en employant les outils les plus classiques de la « propagande ». Je puis donc vous l’affirmer, mes frères et sœurs de l’Army of Love, et ce sera mon bilan de ces presque 2 mois de confinement :

Pendant toute cette crise – qui n’aurait jamais dû prendre des proportions si catastrophiques si on l’avait traitée à temps, avec intelligence et efficacité, plutôt que d’y voir une aubaine pour « se faire du fric », et « manipuler les masses »… on nous a pris pour des chèvres.

J’ai intitulé ce texte « les chèvres de l’hexagone », clin d’œil au film fameux « les chèvres du Pentagone », mais les voix dissidentes qui se font de plus en plus entendre à propos de ce qu’on peut appeler maintenant le scandale du Covid, s’élèvent dans toute l’Europe.
(Major Pinkie, déconfinée de la pensée bien avant le 11 mai – le 7 mai 2020)

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Journal de non-guerre de Major Pinkie – J 35 : le choix de la vie

 » Mes frères et soeurs de l’Army of Love, il n’y a pas de masques, mais un épais voile de chaos derrière lequel les dirigeants et les médias à leur botte tentent de masquer les faits…

Terribles.
Accablants dans leur réalité brute, qui peut se résumer dans cette opposition :
Autorisation de la chloroquine qui soigne : non
Autorisation du Rivotril employé en soins palliatifs : oui
Le choix de la mort plutôt que la vie

Alors votre Major se pose, et vous pose la question :
Comment allons-nous devenir à la fois le plus autonomes possible (intellectuellement et matériellement), et solidaires entre nous, pour ne plus déléguer nos vies à ceux qui en sont les fossoyeurs ?
Derrière le voile de chaos se trouvent déjà, sous nos yeux, les premiers éléments de réponse.

Il n’est qu’à voir les modes d’organisation intelligents, efficaces et salvateurs qui se sont mis en place, en un mois (parmi les médecins, les commerçants, les associations, les services publics, toute la population…) en désobéissant, ou en ignorant purement et simplement les directives gouvernementales. « 
(Major Pinkie depuis le QG libre de l’Army of Love – le 23 avril 2020)

Journal de non-guerre de Major Pinkie – J 20 : le changement, c’est nous !

 » L’un des débats qui agitent en ce moment les réseaux sociaux, est de savoir si le moment est opportun pour dénoncer les manquements et les responsabilités de l’Etat français dans le bourbier où nous sommes…

Non ! nous intiment certains, il n’est pas temps, car il faut préserver à tout prix « l’union nationale ». Rassembler, pas diviser. Et aussi, garder notre énergie pour nourrir des sentiments et des actes « positifs »…

Le lien entre les frères et les soeurs de l’Army of Love, maintenu par l’énergie de l’Amour, c’est le programme que prône – et applique au mieux – Major Pinkie, depuis qu’elle a endossé l’uniforme rose de la Guerrière de l’Amour en 2014.

Mais défendre la belle idée du « tous unis » ne signifie pas qu’on doive manger son casque rose et se taire, quand on constate, pas juste des erreurs (qui, on le comprend, sont humaines) mais des choix aux conséquences aujourd’hui tragiques, opérés depuis des années par les politiques au pouvoir : casse de l’hôpital public et du système de santé, imprévoyance totale pour anticiper les crises sanitaires (le professeur marseillais Didier Raoult avait alerté les pouvoirs publics sur les dangers d’un virus respiratoire… depuis 2003 !) et de façon générale, écrasement financier et moral de tous ceux qui sont en train de porter le pays à bout de bras, sans moyens, avec un courage héroïque dont les mecs « au sommet de l’état » n’ont, pour l’instant, pas montré le centième du quart du dixième.

Il n’y a rien d’incompatible à dresser ce noir constat, et faire montre d’une « énergie positive », au contraire : c’est parce que nous nommons dès maintenant ce qui ne va pas et dont nous ne voulons plus, avec une lucidité ferme et constructive, que nous pourrons le changer.

Et puis, il serait temps de se défaire de cette étrange habitude qui consiste à « se rassembler derrière le chef » : pourquoi ne pas prendre l’optique inverse ? Pourquoi ce ne serait pas « les chefs de la nation » qui se rangeraient derrière nous, ou plutôt – pour en finir avec cette logique dominante – à nos côtés, pour écouter nos besoins, et mettre en oeuvre nos propositions, qui toutes vont dans le sens du choix de l’humain et de la vie ?

Si les « hauts-responsables » sont prêts à nous rejoindre sur notre terrain, et à s’amender – individuellement et dans leurs actes politiques – l’Army of Love leur ouvrira ses rangs comme à tous ses frères et soeurs !

Sinon ? Sinon, on les attendra pas.
Le changement, ce sera nous.

C’est déjà nous : on n’a jamais assisté, foi de Major Pinkie ! à de si grands mouvements de solidarité, organisés à la fois spontanément et intelligemment. »

Journal de guerre de Major Pinkie: J 12, appel urgent à l’espoir !

« Mes sœurs et frères humains – qui, conformément au commandement 1er de l’Army of Love, y êtes recrutés sans condition, dès lors que vous voulez la rejoindre – je vous lance aujourd’hui un défi à la hauteur de notre humaine condition, un défi que ces circonstances difficiles, que nous n’avons pas choisies mais qui sont là, nous invite à relever : garder l’espoir et la confiance.

J’ai entendu hier une phrase qui a trouvé un écho sous mon casque rose : un optimiste est avant tout quelqu’un de réaliste. Car ne vous méprenez pas sur mon discours: votre Guerrière de l’Amour ne vous exhorte en aucun cas à fuir la réalité, si déboussolante, bouleversante et dure soit-elle pour tous, encore plus dure et triste pour certains… Nous savons. Nous recevons les nouvelles. Nous passons par tous les stades, dans un grand huit émotionnel dont on ne voit pas la fin. Nous cherchons à comprendre, pour être clair dans nos pensées et nos actes. Mais par moments, nous n’y voyons plus rien, et avançons, comme nous pouvons, dans un épais brouillard…

Et pourtant, vaillants soldats de l’Army of Love, il nous faut préserver et raviver, dès qu’on le voit vaciller, le feu de l’espoir. Parce que sa chaleur est indispensable à la vie. Parce que la confiance, pas béate, pas stupide, disons plutôt : un réalisme confiant, informé, pragmatique et efficace, nous guidera bien mieux que la peur qui aveugle, et la panique qui pousse aux pires erreurs.

Mais j’ai été bien longue dans mon discours ! Major Pinkie, viens-en au fait :
Concrètement, je vous invite à écrire sous cet article tout ce qui peut nourrir notre espérance. Bonnes nouvelles, de chez vous ou du monde, ou juste un : salut Pinkie! Je vais bien ! Allez, envoyez vos coms, et qu’ils soient aussi roses que le tee-shirt de votre Major ! »

Journal de guerre de Major Pinkie, confinement J 9

La Guerrière de l’Amour durcit le ton !

« Il y a peu, les « grands » du cinéma se sont mobilisés afin de rédiger une pétition pour réformer l’Académie des César… Quelques jours à peine après le début du confinement, on a vu des écrivaines renommées s’empresser de nous livrer leur « journal de confinée »… Bien ! maintenant que les cinéastes, comédiens, écrivains… personnalités publiques qui bénéficient d’une audience privilégiée, en ont fini avec ces sujets essentiels et urgents, Major Pinkie leur suggère de se « bouger le cul » pour réclamer à l’état-major de Macron, dans un texte commun, tout ce dont nous avons besoin pour s’occuper enfin de cette catastrophe sanitaire, bordel-de-merde-nom d’un casque rose !! Les grandes déclarations à la nation, encore plus inutiles qu’un emplâtre sur une jambe de bois, Major Pinkie – et sûrement avec elle la plupart des Français – s’en tamponne allègrement le coquillart.

On veut des actes, du matériel, et des moyens concrets!

Masques, gels hydroalcooliques, tests de dépistage massifs, vrais moyens pour les hôpitaux, protection garantie pour le personnel soignant – et tous ceux qui continuent à taffer dehors, à leurs risques et péril, pour qu’on puisse continuer à se nourrir, se laver, se connecter, se soigner… vivre – réquisitions de lieux d’hébergement pour les sans-logis (au fait, Covid ou pas, ça devrait être fait depuis belle lurette)

Il faut aussi qu’on obtienne de l’état-major macronien des informations transparentes… et qu’ils arrêtent de traîner les pieds, pendant que des gens meurent, pour autoriser un protocole thérapeutique qui semble marcher… à moins que vous ayez mieux à proposer les gars ?

Voilà les « pipole », si vous voulez vous rendre utiles, merci de faire passer le message au grand chef…

vous aurez ensuite tout le temps pour reprendre vos concerts en live et vos journaux de confinés ! Et si vous, et les autres fortunés à plus savoir qu’en foutre, vous sentez un élan de générosité soudain pour soutenir la lutte contre ce p… de Covid 19, vous retenez surtout pas! »

Message de Major Pinkie, chef de l’Army of Love, depuis son QG de confinée (mais sa pensée, elle, ne l’est pas).