La joie n’est pas naïveté béate

La nécessité de continuer à espérer, pour nourrir le futur d’une humanité qui survivra au programme de destruction qui se déchaine en ce moment contre elle, doit être égale à la nécessité de rester lucide pour, sinon empêcher, du moins contrarier le plus possible le déroulement de ce projet funeste. 

Ce double impératif est la cause du tiraillement dans lequel je me sens prise parfois, entre confiance inaltérable et doute insurmontable, visions extrêmement rassurantes et pronostics les plus sombres. 


J’y réponds au cas par cas, avec les outils qui sont les miens, et constituent pour ainsi dire mon bréviaire dans ce voyage en terre inconnue où nous entraine la vie : lectures, écriture, réflexion, recherches, partage des pensées et des informations que je crois propres à éveiller et élever nos consciences, pratique régulière de la méditation, de la danse, du chant et de l’humour, pour entretenir une bonne hygiène du corps et de l’esprit… 


Mais le but n’est pas de faire taire ce double élan vers l’optimisme et le réalisme, simplement d’apaiser la tension qu’il suscite, car il est probablement inhérent à notre humaine condition. 


Ainsi, dans le journal qu’elle a tenu de 1941 à 1943 avant de disparaître dans les camps, Etty Hillesum écrit, dans un même mouvement qui ne recèle nulle contradiction : 
« Il n’y avait pas de questions, seulement une grande confiance et une profonde reconnaissance pour la beauté de la vie », et 3 pages plus loin : « Ne nous faisons pas trop d’illusions. La vie va devenir très dure. Nous serons de nouveau séparés de tous ceux qui nous sont chers. Je crois que le moment n’en est plus très éloigné. On doit s’y préparer intérieurement avec une intensité croissante ».

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1 an de confinement : santé !

1 an de confinement non-stop ! Car je mets dans ce terme – nouveau concept de la science la plus « à la pointe », consistant à renfermer des gens bien portants – toutes les mesures de restriction qui nous « protègent » (et nous protègent surtout d’une liberté manifestement dangereuse pour le pouvoir) depuis mars 2020 : masques obligatoires partout (sans discernement ni nuances en fonction des situations), couvre-feu comme aux heures les plus sombres de notre histoire, limitation de nos déplacements… sans oublier le confinement mental qui nous interdit ne serait-ce que de poser des questions légitimes, face à une situation dont le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’est ni maîtrisée, ni capable de tirer des leçons des erreurs répétées en boucle depuis 1 an…

Mais une influenceuse de joie digne de ce nom ne se laisse pas abattre. Et je continuerai à propager la joie jusqu’au bout, comme l’orchestre du Titanic qui n’arrêta pas de jouer.

Je trinque avec vous à la Vie, qui trouve toujours, par des voies que nous ne soupçonnons pas (mais à condition que nous nous bougions un peu quand même…) des moyens de nous ramener sains et sauf sur ses rives… tchin !

Ne t’habitue pas

NE T’HABITUE PAS
Ne t’habitue pas à ne plus voir les visages de tes semblables effacés sous les masques
Ne t’habitue pas à ne plus voir leurs sourires
Ne t’habitue pas aux enfants bâillonnés à l’école
Ne t’habitue pas à l’interdiction de respirer l’air frais
Ne t’habitue pas à l’interdiction de serrer les autres dans tes bras
Ne t’habitue pas à considérer tes frères et sœurs humains comme un danger possible
Ne t’habitue pas à réduire ta vie à une non-vie misérable par crainte de la mort
Ne t’habitue pas
S’il te plaît, ne t’habitue pas

Etty éternelle

C’est ma lecture du moment.

Dans mes rencontres de livres comme de personnes, je ne crois plus au hasard, ou alors, un hasard qui recèle un sens si riche qu’il n’en est plus un.

« Une vie bouleversée », le journal tenu par Etty Hillesum de 1941 à 1943, est de ces livres qui interrogent notre époque en écho à une autre. Et transcendent les deux pour nous rappeler à notre humanité. Et au courage qui nous est demandé pour la vivre.


« Ne fermer les yeux devant rien, il faut s’expliquer avec cette époque terrible et tâcher de trouver une réponse à toutes les questions de vie ou de mort qu’elle vous pose. Et peut-être trouvera-t-on une réponse à quelques-unes de ces questions, non seulement pour soi-même, mais pour d’autres aussi. Je n’y puis rien, si je vis. J’ai le devoir d’ouvrir les yeux. »

 » On est constamment indigné devant certains faits, on cherche à comprendre, mais rien n’est pire que cette haine globale, indifférenciée. C’est une maladie de l’âme. La haine n’est pas dans ma nature. Si j’en venais (par la grâce de cette époque) à éprouver une véritable haine, j’en serais blessée dans mon âme et je devrais tâcher de guérir au plus vite »


Etty Hillesum – 1914-1943

Deux bonnes nouvelles…

… pour garder l’esprit de dérision. Et la force d’en rire.

Retour à la vie normale, enfin !

La fête au Labo Pff !

Prenez soin de vous.

J’entends par là : éteignez, et même jetez vos télés. Ca devient une question de vie ou de mort.

Et allez humer dehors les effluves neuves du printemps ! (bon, après avoir visionné mes 2 vidéos hein)

Votre influenceuse de joie, qui fait au mieux.

Vivre n’est pas survivre

Pour comprendre ce que nous traversons en cette période chamboulante à tous les égards, pour en saisir les vrais enjeux, et être en capacité de choisir et dire ce que nous voulons, il importe de revenir à la définition de la vie.

Qu’est-ce-que vivre ?

Que mettons-nous dans ce verbe, et le choix d’existence qui en découle ?

Avons-nous de la vie une vision minimaliste, réduite à nos fonctions primaires et nous maintenant au niveau de la survie?

Ou au contraire, une perspective large, ouverte, palpitante, singulière, vibrante et créatrice qui, sans nier nos besoins élémentaires, ne cantonne pas les aspirations de notre être à leur seule satisfaction ?

Si vivre c’est juste survivre, c’est-à-dire, se percevoir comme une « machine organique » dépourvue de conscience, de désir, de joie, de pleurs, de rêves, de folles espérances… qui n’a besoin que de manger, dormir… et acheter – une « fonction vitale », dans cette société de la consommation omniprésente et mécanique – alors, oui, il est légitime de nous soumettre à l’injonction qu’on nous martèle depuis bientôt un an : « il faut protéger la vie quoiqu’il en coûte », qu’on peut traduire par : « il faut renoncer à notre droit de vivre », pour prolonger une survie dans la peur, et dans un vide sans fin qui nous rend absent aux autres comme à nous-mêmes.

Mais si nous voulons vivre, vivre vraiment, pleinement connectés à nos sens et au sens intime et profond de la Vie, alors, il est légitime de désobéir à l’injonction de la survie.

Entre deux présents, l’éternité…

Cet après-midi j’ai reçu un inestimable présent (au sens double du mot)

Pendant plus d’1 heure, un coin de mer et de verdure sauvage et magnifique, offert à ma contemplation solitaire.

Et cette évidence ramenée par les vagues: il nous faut recroire

Au Pouvoir et à la Magie

Du Vivant du Cœur de l’Esperance de l’Entraide

Et des mots que je vous partage.

Mais non, c’est rien…

Mais non c’est rien, c’est juste un masque dans les lieux fermés.

Mais non c’est rien, c’est juste un masque dehors partout en permanence.

Mais non c’est rien, c’est juste un reconfinement.

Mais non c’est rien, c’est juste un test PCR pour pouvoir bosser et voyager.

Mais non c’est rien, c’est juste un masque qu’on met aux enfants de 6 ans.

Mais non c’est rien, c’est juste un couvre-feu à 20h…. à 18h…

Mais non c’est rien, c’est juste un projet de loi qui rendra un vaccin obligatoire pour voyager. Aller dans tous les lieux de vie, prendre les transports en commun, bosser… avoir le droit de continuer à vivre.

C’est rien.

C’est juste une nouvelle forme de dictature, peut-être la plus insidieuse de l’histoire, qui est en train de s’installer.

Je me suis assise sous le plus grand arbre du parc pour prendre de sa force, et continuer à croire au meilleur de Nous.

Et j’ai écrit ce texte, pas pour nourrir le désespoir ni la peur. Mais pour qu’on comprenne la logique à l’œuvre. Et qu’on se donne le choix, calme et déterminé, d’aller vers un autre avenir collectif.

Trouver son bout de Terre promise, le faire croître, et le chérir

Vous voyez ce bout de terre, pour l’instant caillouteuse et aride ? Eh bien, je vais œuvrer à lui rendre la fertilité et la vie.

Creuser, retourner, ajouter de la bonne terre, planter, semer. Puis prendre soin de ce précieux carré de plantes, fleurs, quelques pommes de terre, ou autres légumes qui s’adapteront le mieux, j’imagine un arbre fruitier aussi. Et constater avec fierté et joie chaque nouvelle pousse, chaque nouvelle éclosion, chaque nouveau don de la Terre.

C’est mon projet le plus important de cette année 2021. Avec le désir de devenir meilleure – c’est-à-dire, plus aimante et plus aidante. Et la naissance de 3 textes (en collaboration avec un écrivain marseillais que j’estime autant pour son œuvre que pour sa grande humanité).

Ainsi, ce qui peut sembler, et resterait pour d’autres, un morceau de terrain sec et sans intérêt, incarne pour moi, sur un plan à la fois symbolique et bien concret, un rêve, un espoir, mon bout de terre promise.

Et il en va de même pour tout : les choses sont et deviendront ce que nous en faisons et ce que nous en ferons. Il importe dès lors de bien choisir ce que nous allons semer.

EXCLU : le prochain plan sanitaire en Macronture

ALERTE INFO : Enruth Elgriff a pu obtenir, en exclusivité, le prochain plan sanitaire que va proposer à l’approbation de lui-même le gouvernement de la Macronture. En voici les mesures-phares

1- Création d’un Conseil d’Astrophysiciens, afin d’étudier la possibilité d’instaurer un couvre-feu de plus de 24h

2- Désignation d’un Monsieur re-dé-re-dé-re-dé-re-dé-re etc… confinement

3- A propos du confinement : création d’une commission lexicale, afin de trouver d’autres mots pour le désigner, étant donné sa baisse de popularité auprès des Français. Une 1ère réunion a déjà permis de dresser une liste : « Enfermement pour notre Bien à Tous », « I.S.V (Isolement Sanitaire Volontaire), « Solitude Salvatrice », et plus ludique : « Je joue à Robinson Crusoé »

4- Greffe directe du masque sur le visage, pour toute la population à partir de 6 ans. Une greffe dès la naissance est envisagée. Le masque n’aura pas à être changé, il est conçu pour être assimilé par l’épiderme.

5- Obligation, pour les sorties exceptionnelles autorisées, de présenter un bras et/ou une fesse à l’air libre, afin de recevoir des injections des agents Vaccinator (un important contingent va être déployé, afin de couvrir tous les besoins du territoire). Le fait d’avoir déjà reçu une injection ne vaut pas dispense : étant donné la vitesse de mutation du virus, il faut faire des rappels le plus régulièrement possible

6- Toujours pour les sorties exceptionnelles autorisées, obligation de porter un cathéter qui diffusera en permanence du gel hydroalcoolique

7- Obligation également de se fixer une planche en bois de 4 m au bout de chaque main, qui permettra un respect total des gestes barrières

8- Enfin, à l’instar de ses illustres prédécesseurs Jules César et Napoléon, le Président s’auto-nommera Président à vie.