Port de lunettes inversées conseillé…

pour ne pas se rendre fou ni malade.

Photo : Brooke Shaden

En ces temps où on marche sur la tête

où ceux qui soignent sont jugés et ceux qui laissent mourir honorés, où ceux qui portent une parole intègre sont intimés de se taire et ceux qui nous trompent invités à parler partout… il est nécessaire de chausser des lunettes inversées si l’on veut espérer comprendre quelque chose au cours hallucinant des événements.


Ainsi, paradoxalement, il apparaît que plus la vérité est absurde et horrible, plus elle se maintient, et même se renforce.


D’abord parce qu’il peut être trop difficile, insupportable, pour ceux qui se sont fait gravement couillonner – au point, par exemple, de se faire inoculer une substance risquée, prétendûment libératrice, qu’il va falloir renouveler… à vie ? et d’avoir entraîné leurs proches dans cet engrenage infernal – de le reconnaître.


Ensuite parce qu’il peut être trop difficile, insupportable, de voir la vérité lorsqu’elle est à ce point choquante, terrible : des pays entiers livrés aux profits de Big Pharma et aux délires des transhumanistes, des dirigeants vendus, prêts à hâter notre mort pour obéir aux desiderata de leurs corrupteurs… Regarder en face cette vérité-là entraînerait chez nombre d’entre nous l’effondrement immédiat, et hautement traumatisant, de tout leur univers, des repères qui les ont toujours guidés : « Quoi ? Depuis ma naissance, j’ai été conditionné par des croyances fausses, et l’Etat, mon papa bienveillant, veut en réalité mon mal !» Pas tout le monde n’est taillé ou armé pour encaisser le choc de la lucidité.


Se protéger est un réflexe de sauvegarde humain. Alors, les floués du système s’accrochent de toutes leurs forces au mensonge qui les berce depuis toujours. Avec l’énergie tenace du désespoir. Et plus les faits se révèlent inouïs, inconcevables, monstrueux (le dernier en date: le rapport qui révèle que le saccage de nos vies a été perpétré par nos gouvernants pour 2% d’hospitalisations dues aux virus, 2%…!) plus ils s’y agrippent. Ce qui apporte une aide et un renfort précieux à nos gouvernements bandits : c’est une majorité de la population qui maintient l’échafaudage du narratif propagandiste officiel, et permet du même coup aux manipulateurs criminels qui l’ont monté de se maintenir aussi, à la tête du pays et de leurs bobards éhontés.


Vu sous cet angle renversé, il me semble qu’on comprend mieux pourquoi « ça continue », et de plus belle, en dépit de la masse impressionnante d’informations scandaleuses dont pas seulement une minorité d’alertés, mais tout un chacun, dispose à présent.


Pourtant, la vérité est encore plus têtue que ceux qui veulent rester aveugles et sourds à ses appels.

C’est sa raison d’être, sa fonction, son job, d’éclater au grand jour. Elle presse de tous côtés, ne lâche pas l’affaire, l’échafaudage est en train de se fissurer, et sous ses assauts répétés, conjugués à ceux d’une colère susceptible d’exploser à tout moment, justement chez les plus trompés, ça finira par craquer… mais quand?


Tôt ou tard. Peut-être plus tôt qu’on ne croit. Et peut-être non pas à partir d’une énième énorme révélation, mais du détail de trop, la goutte d’eau, on ne sait pas… et il va falloir que nous autres, qui avons déjà accepté (précocement ou récemment) de la prendre en pleine gueule, cette effroyable vérité, qui sommes allés la chercher même – besoin de savoir ? curiosité naturelle ? inaptitude congénitale à la soumission ?.. – tenions bon pendant ce temps incertain.


Et on tiendra. Ça, on le sait.


Parce que les épreuves que nous avons traversées depuis mars 2020 nous ont révélé une force, une résistance, une inventivité pour continuer à vivre – une « résiliance », pour reprendre le terme désormais consacré – dont on ne se savait ou ne se croyait pas capables.


Et parce qu’on l’a décidé. Choisi du plus profond de notre être. Après un face-à-face crucial avec notre conscience. Alors rien ni personne n’a le pouvoir, vous comprenez bien, de nous faire flancher.
Nous aussi, nous sommes têtus.

D’une obstination douce, inspirée ni par une idéologie, ni par une prise de position clivante, jugeante, arc-boutée sur ses certitudes. Mais par le respect de notre intégrité, psychique, physique, morale. Des priorités de notre âme. Et de la Vie qui nous demande de la protéger.

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Le choix est entre nos mains, toujours

Le geôlier est celui qui ferme la porte de notre prison, et donc aussi celui qui détient la clé de notre libération.
Une évidence logique qui m’amène à vous partager la théorie anticipatrice que voilà (j’assume de me tromper, car prendre ce risque est le prix à payer pour qui tente de penser librement)

Nos décideurs-geôliers actuels vont bien verrouiller la porte de notre prison, et faire monter la pression des interdits qu’ils nous assènent jour après jour (avec une constance acharnée et planifiée qui tient du sadisme), jusqu’à un point intolérable (probablement un reconfinement), pour pouvoir nous annoncer alors, avec des grands airs de sauveurs :
« Ah ! enfin ! nous allons vous donner la clé de votre libération ! Plus de masques, lieux publics rouverts, liberté de circulation retrouvée ! Mais pour cela, il va falloir faire quelques « petites » concessions… Oh 3 fois rien, vous allez voir ! Et puis, n’oubliez pas que c’est la clé de votre retour à la « vie normale »!… Nous vous proposons donc : un vaccin, les tests systématiques généralisés, et un « pass » du bon citoyen vacciné, négatif, et en « statut vert », pour pouvoir enfin retourner au resto, au cinéma, à la salle de sport, voyager de nouveau… »

Et qu’est-ce qu’on dira et fera alors ?

Mais je crois savoir, et je crains, que si on ne dit ni ne fait rien maintenant, avec le pauvre espace de libertés-peau de chagrin qui nous reste – et qui me permet encore d’écrire ce texte – ce que nous subissons aujourd’hui nous semblera doux, en comparaison de ce qui est en train de se mettre en place et nous attend.

Je ne livre ce texte ni à votre approbation ni à votre critique (mais bien sûr, elles sont entièrement libres), mais à votre réflexion.

Martine Plaucheur, auteure comédienne – le 28 septembre 2020