Il y avait déjà des blogs mode et beauté, des blogs pour le Webmarketing et la pêche à la mouche, des blogs pour tous les besoins et tous les goûts. Mais le "booster" pour bloguer, entreprendre, ou juste se lever le matin, le carburant nécessaire à la Vie, l'énergie primaire que réclame notre être, en cette ère "optimismophobe" où les nouvelles flippantes se propagent plus vite que la lumière… c'est la joie ! Entre dans ce blog et prends ta dose de joie quotidienne, dans des chroniques concoctées par une meuf qui, sans prétendre au titre honorifique d'experte en joie, fait métier d'en donner aux autres, sur le Net et sur scène. Ensuite, colporte partout cette joie, montre à la terre entière que la Joie, c'est la grosse tendance d'aujourd'hui et de demain !
Toute expérience ou période sombre recèle sa part de lumière.
Son cadeau qui consiste en de nouvelles étapes à franchir pour nous faire grandir. En authenticité, en autonomie. Et en humanité qui est capacité à aimer.
Le cadeau de cette époque masquée, c’est de faire enfin tomber tous les masques.
Tricher, avec soi et avec les autres, n’est plus possible. Sauf à vouloir maintenir, au prix de toutes, absolument toutes les soumissions consenties, les mensonges monstrueux d’un monde déjà mort, qui agite la peur en espérant cacher les derniers soubresauts de son agonie.
(Photo : dans le rôle de la taularde de « 26 sur 9 », l’adaptation des « Lettres de Prison » de mon ami Roger Knobelspiess. Qu’il repose en paix : il n’aimerait pas voir ce qui se passe aujourd’hui…)
Le geôlier est celui qui ferme la porte de notre prison, et donc aussi celui qui détient la clé de notre libération. Une évidence logique qui m’amène à vous partager la théorie anticipatrice que voilà (j’assume de me tromper, car prendre ce risque est le prix à payer pour qui tente de penser librement)
Nos décideurs-geôliers actuels vont bien verrouiller la porte de notre prison, et faire monter la pression des interdits qu’ils nous assènent jour après jour (avec une constance acharnée et planifiée qui tient du sadisme), jusqu’à un point intolérable (probablement un reconfinement), pour pouvoir nous annoncer alors, avec des grands airs de sauveurs : « Ah ! enfin ! nous allons vous donner la clé de votre libération ! Plus de masques, lieux publics rouverts, liberté de circulation retrouvée ! Mais pour cela, il va falloir faire quelques « petites » concessions… Oh 3 fois rien, vous allez voir ! Et puis, n’oubliez pas que c’est la clé de votre retour à la « vie normale »!… Nous vous proposons donc : un vaccin, les tests systématiques généralisés, et un « pass » du bon citoyen vacciné, négatif, et en « statut vert », pour pouvoir enfin retourner au resto, au cinéma, à la salle de sport, voyager de nouveau… »
Et qu’est-ce qu’on dira et fera alors ?
Mais je crois savoir, et je crains, que si on ne dit ni ne fait rien maintenant, avec le pauvre espace de libertés-peau de chagrin qui nous reste – et qui me permet encore d’écrire ce texte – ce que nous subissons aujourd’hui nous semblera doux, en comparaison de ce qui est en train de se mettre en place et nous attend.
Je ne livre ce texte ni à votre approbation ni à votre critique (mais bien sûr, elles sont entièrement libres), mais à votre réflexion.
Martine Plaucheur, auteure comédienne – le 28 septembre 2020
Après avoir placé Marseille en « zone rouge », vous montez d’un cran dans la palette des couleurs vives terrifiantes, et situez à présent notre ville en zone… rouge foncé ? rouge sang ? rouge écrevisse? A ce train-là de surenchère bariolée, je crains que vous n’ayez bientôt épuisé toute la palette de la peur écarlate… Voici donc un nuancier de rouges, afin de vous aider dans vos prochaines mesures de dictature, euh… de protection sanitaire. PS : à Marseille, tout va bien. Nous avons une arrière saison magnifique. Ce serait bien que vous veniez en profiter. Et vous accorder une pause bien méritée, en prenant un verre en terrasse, face à la mer… ah mais non, j’oubliais ! Vous ne pourrez plus, puisque vous avez fait fermer tous les bars et restaurants. Allez, santé quand même ! Et croyez bien qu’on ne manquera pas de trinquer pour votre pot de départ du ministère… tchin tchin!
Même si ça commence à nous les briser menu, cette histoire que je n’ai même plus envie de nommer, même si ça nous démange de dégainer le gun, on va pas céder à leurs provocations et à leur chantage à 2 balles : je te déconfine, je te reconfine, ah ben non je te reconfine pas, ah ben si finalement je te reconfine… etc etc…
On va rester calmes, courtois. Et on va dégainer une arme plus puissante : notre jugeote. Notre faculté de réfléchir par nous-même. Notre capacité de discernement.
Discernement, selon la définition du dico : « Capacité à apprécier avec justesse et clairvoyance une situation, des faits »
Apprécions avec justesse et clairvoyance la situation et les faits. Et même si on n’est pas d’accord sur tout (heureusement !) validons ensemble ces 4 distinguos :
Informer, oui. Apeurer la population, non
Rester vigilant, oui. Sombrer dans la psychose individuelle et collective, non
Surveiller l’évolution de la situation, prendre des décisions proportionnées, intelligentes et utiles, oui. Agir avec autoritarisme, sur la base de prédictions terrifiantes, dignes d’une Madame Irma d’opérette : non
Examiner avec circonspection, d’où qu’elles proviennent, les informations que l’on reçoit, oui. Censurer tout ce qui ne va pas dans le sens du discours « officiel » (que ce soit la parole des citoyens, ou celle des scientifiques qui émettent un autre son de cloche que celui du Conseil scientifique) : non
Pour clore cette chronique, voilà 2 informations rassurantes. Ce blog prône la joie. Mais une joie authentique, ni forcée ni forcenée, respectueuse de la lucidité, et ne fuyant pas ce que le réel présente à notre regard. Ainsi, lesdites informations se basent, non sur une vue de l’esprit « optimiste », mais sur des observations précises et factuelles de la situation à ce jour :
« On regarde les génomes des virus. Depuis juillet (…) nous avons 7 mutants qui ont circulé, et qui ont une distance beaucoup plus grande que celle qu’avait le virus en mars et avril. Ce virus a une surmutation qui est probablement pas une mauvais nouvelle. Quand ça se passe, c’est que ça va mal pour la bestiole » – Professeur Raoult, le 9 septembre 2020
« Ca devient du délire. Les mesures doivent être ciblées (…) La petite vaguelette qu’on a en ce moment, c’est la conséquence du confinement généralisé, puisque beaucoup de Français n’ont pas été en contact avec le virus, et le sont maintenant » – Professeur Perronne – le 10 septembre 2020.