Vivre n’est pas survivre

Pour comprendre ce que nous traversons en cette période chamboulante à tous les égards, pour en saisir les vrais enjeux, et être en capacité de choisir et dire ce que nous voulons, il importe de revenir à la définition de la vie.

Qu’est-ce-que vivre ?

Que mettons-nous dans ce verbe, et le choix d’existence qui en découle ?

Avons-nous de la vie une vision minimaliste, réduite à nos fonctions primaires et nous maintenant au niveau de la survie?

Ou au contraire, une perspective large, ouverte, palpitante, singulière, vibrante et créatrice qui, sans nier nos besoins élémentaires, ne cantonne pas les aspirations de notre être à leur seule satisfaction ?

Si vivre c’est juste survivre, c’est-à-dire, se percevoir comme une « machine organique » dépourvue de conscience, de désir, de joie, de pleurs, de rêves, de folles espérances… qui n’a besoin que de manger, dormir… et acheter – une « fonction vitale », dans cette société de la consommation omniprésente et mécanique – alors, oui, il est légitime de nous soumettre à l’injonction qu’on nous martèle depuis bientôt un an : « il faut protéger la vie quoiqu’il en coûte », qu’on peut traduire par : « il faut renoncer à notre droit de vivre », pour prolonger une survie dans la peur, et dans un vide sans fin qui nous rend absent aux autres comme à nous-mêmes.

Mais si nous voulons vivre, vivre vraiment, pleinement connectés à nos sens et au sens intime et profond de la Vie, alors, il est légitime de désobéir à l’injonction de la survie.

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Hommage à la Nouvelle Virologie

Avons-nous bien conscience de la révolution scientifique- peut-être sans équivalent dans l’histoire des sciences- qui se déroule en ce moment sous nos yeux ? En mesurons-nous bien la portée, dans le champ de la recherche médicale, de la santé, de notre vie quotidienne ? Et réalisons-nous bien la chance qui est la nôtre, tant comme témoins privilégiés de cet avènement d’une ère nouvelle de l’humanité, que comme bénéficiaires des fabuleuses avancées qui l’accompagnent ?

Après la révolution copernicienne, newtonienne, la découverte de la Relativité, puis de la physique quantique, voici : la Nouvelle Virologie.

Grâce à des outils d’observation et de mesure d’une précision époustouflante, issus de la technologie la plus avancée, la Nouvelle Virologie est capable, aujourd’hui, de savoir à quelle heure exacte sort un virus, pour quelle durée, et à quel kilométrage exact de votre domicile.

Les Nouveaux Virologues sont également en mesure de lister les lieux que fréquente un virus, tel cet étonnant mutant, porteur d’un génome snob, qui déteste se mêler à la foule du métro, mais adore fréquenter les restaurants, les théâtres, les libraries… mais aussi de donner sa localisation dans l’air au millimètre près.

Outre qu’ils ont permis de calculer la distance exacte à partir de laquelle un virus devient contagieux (de là est née la grande invention des « gestes barrières », et tout son protocole sanitaire sophistiqué, qui régente désormais notre vie publique et privée), les travaux de ces audacieux chercheurs ont mis à jour une étrange découverte, qui bouleverse toute la littérature scientifique connue sur les virus. En effet, il a été observé que cet étonnant mutant, toujours lui, infecte les gens lorsqu’ils sont debout mais, probablement trop fainéant pour descendre à si basse altitude, ne les attaque pas lorsqu’ils sont assis, en particulier en terrasse.

Mais il y a plus fort encore : la Nouvelle Virologie est prédictive, voire prémonitoire, puisqu’elle possède la stupéfiante faculté d’annoncer des dates de déconfinement puis de reconfinement non pas approximatives, mais précises, avant même d’avoir eu connaissance de l’évolution d’une épidémie.

Enfin, autre exploit à porter au crédit de cette équipe de scientifiques de (très) haut vol : les nouveaux vaccins, dont la délicate mise au point prenait autrefois entre 12 et 15 ans, voient désormais le jour en quelques mois… quel extraordinaire progrès, quelle prodigieuse avancée pour l’humanité !

Hélas, comme tous les génies, ces pionniers sont trop en avance sur leur temps pour être compris et admirés à leur juste valeur. Qu’importe ! passant outre les doutes et les questions des mauvais esprits, faisant fi des moqueries des ignorants, ces chercheurs-explorateurs avancent, avec une opiniâtreté héroïque, sans jamais se laisser détourner, quoiqu’il advienne et quelles qu’en soient les conséquences, de leur noble mission..

Suivre le fil d’Ariane Bilheran (ou le sacre de la Vie)

Ariane Bilheran est psychologue clinicienne, spécialisée sur la question du pouvoir. Je n’aime pas employer l’injonction « il faut », mais vraiment, « il faut » regarder cette interview. C’est exceptionnellement brillant.

Pas de cette brillance artificielle dont les penseurs inauthentiques saupoudrent leurs discours. Non, c’est brillant dans le sens d’un éclaircissement essentiel pour la société et la vie que nous voulons.

Extraits :

« Les philosophes n’ont eu de cesse de dénoncer les complots contre les peuples (…) Machiavel est un conseiller du complot »

« Le paradoxe est le langage préféré des pervers. Vous ne comprenez plus rien, vous êtes sidéré, vous ne pensez plus, vous n’agissez plus »

« Aujourd’hui qui veut penser est criminel »

« On vous supprime tous vos droits, on vous supprime tout ce qui vous humanise : la socialisation, les fêtes, la rencontre, le toucher… »

« On est carrément dans le totalitarisme, puisque l’opinion du peuple et son consentement, on s’en fout ! »

« Ce qui nous humanise, c’est l’amour, la charité, le sacrifice, qui est rendre sacré le lien humain (…) qu’est-ce qui nous humanise ? C’est apprendre à mourir, à nous confronter à la maladie, à la mort »

« Qu’est-on prêts à accepter et jusqu’où, pour ne pas perdre notre humanité ? »

Sur les techniques (parfaitement rodées) de la propagande :

1) le choc traumatique (méthode des harceleurs et des sectes) : « vous allez tous mourir! », répété toute la journée

2) la culpabilité (mécanisme très pervers vieux comme notre civilisation) : « Vous êtes coupables de contaminer les autres »

3) la stratégie de la division : « Je n’aurai confiance en des gouvernants que le jour où ils auront des discours d’union des peuples »

La certitude délirante

« Ce qui caractérise un délire, c’est la certitude absolue (…) certitude absolue de tout ce qui est mis en place. Donc on a bien affaire à un délire »

L’Etat, figure du père

« On projette une figure parentale sur ces gens-là. Qu’est-ce qui se passe si ces gens qui ont tous les privilèges sont des psychopathes cyniques qui veulent notre peau ? On développe le symptôme de Stockholm »

« Dans le code de l’esclavage, le maître doit fonctionner par des méthodes d’intimidation odieuses et terrorisantes »

LA question

« Jusqu’où sommes-nous prêts à perdre notre humanité par peur d’être persécutés ? Je n’ai pas de réponse collective, que des réponses individuelles, à l’inverse de ces tyrans »

« La fin justifie les moyens. Pour protéger les enfants acceptons de les maltraiter. Non, la fin ne justifie jamais les moyens »

Les 2 messages d’Ariane :

« Rendons sacrée la vie, la vie c’est sacré, pas la survie »

« Unissons-nous. Mais pour s’unir, il faut avoir combattu en soi ses propres démons »

Si le siècle des Lumières pouvait voir le 21ème s…

Lettre de la Marquise Lamartine, voyageuse dans le temps transportée en 2020

« Ah mon ami ! J’ai choisi la France du 21eme s. comme période de mon voyage dans le futur… mal m’en a pris ! Si vous saviez les choses affreuses dont je suis témoin ! Si vous saviez ce que sont devenues les belles valeurs de la philosophie des Lumières chère à notre cœur !…
Sous l’impulsion d’un gouvernement et de ses Institutions, aussi pourris que les ravages causés par la petite vérole, les plus grands scientifiques sont traînés dans la boue, et les médecins empêchés d’exercer leur métier. Les médicaments qui soignent et sauvent des vies sont interdits, dans un mépris inouï des morts, dont on ne brandit le nombre que pour maintenir le peuple dans une docilité apeurée. Quant à la liberté d’expression !… si messieurs Voltaire et Diderot voyaient à quel point elle est bafouée, mise en pièces par une censure qui supprime systématiquement toutes les opinions différentes du « discours officiel de l’Etat », ils en seraient horrifiés !… comme je le suis, mon ami…
Je vois tout de même poindre une lumière au milieu de ces ténèbres: l’attitude de l’Etat français du 21eme s. est si visiblement choquante, qu’elle réveille, pousse au désir d’un changement de société profond, une grande partie des citoyens, même parmi les moins enclins à la révolte.
Faite une copie de cette lettre mon ami, et diffusez-la le plus possible, car elle est probablement vouée à la destruction par la censure généralisée que je vous ai décrite »
La marquise Lamartine, le 26 mai 2020.

Journal de non-guerre de Major Pinkie – J 35 : le choix de la vie

 » Mes frères et soeurs de l’Army of Love, il n’y a pas de masques, mais un épais voile de chaos derrière lequel les dirigeants et les médias à leur botte tentent de masquer les faits…

Terribles.
Accablants dans leur réalité brute, qui peut se résumer dans cette opposition :
Autorisation de la chloroquine qui soigne : non
Autorisation du Rivotril employé en soins palliatifs : oui
Le choix de la mort plutôt que la vie

Alors votre Major se pose, et vous pose la question :
Comment allons-nous devenir à la fois le plus autonomes possible (intellectuellement et matériellement), et solidaires entre nous, pour ne plus déléguer nos vies à ceux qui en sont les fossoyeurs ?
Derrière le voile de chaos se trouvent déjà, sous nos yeux, les premiers éléments de réponse.

Il n’est qu’à voir les modes d’organisation intelligents, efficaces et salvateurs qui se sont mis en place, en un mois (parmi les médecins, les commerçants, les associations, les services publics, toute la population…) en désobéissant, ou en ignorant purement et simplement les directives gouvernementales. « 
(Major Pinkie depuis le QG libre de l’Army of Love – le 23 avril 2020)

Anticipation

Voici un texte qui figurera plus tard dans les livres d’histoire :

« En 2020, pendant l’épidémie de Corona Virus, la France choisit de placer en quarantaine, non pas seulement les malades, car elle ne les dépistait pas et ne les traitait pas (exception faite dans la ville de Marseille sous l’impulsion du Professeur Didier Raoult), mais la population tout entière.
Ainsi, 66 millions de Français furent mis en confinement. Ils n’étaient autorisés à sortir qu’une heure par jour, munis d’une attestation. Toutefois, comme en témoigne cette image, les Français pouvaient se rassembler autour de leur chef d’Etat lorsque celui-ci était en sortie officielle. Cela, en pleine épidémie, comme si le virus avait momentanément perdu sa capacité contagieuse.
Ce fait demeure à ce jour un mystère qu’aucun historien n’est capable d’expliquer. Un historien des religions a avancé l’hypothèse d’une croyance survivante en un « chef d’Etat doté du pouvoir divin de guérir les écrouelles », comme jadis les rois de France. Si cette hypothèse est exacte, elle nous renseigne sur l’état d’évolution, mental et sociétal, dans lequel se trouvait la France du 21ème siècle ».